Architecture de l'être

Publié le 2 mars 2023 à 14:19

photo Orsolya Elek Photographie + chart de mon DH

Lorsque vous passez la trentaine avec l’impression de ne pas vous connaître, ou de ne toujours pas comprendre votre mode de fonctionnement, il y a de quoi se poser des questions n’est-ce pas ?

Je ne fais pas là une généralité. Nous ne sommes pas tous dans ce cas et fort heureusement.

Mais c’est ce qui m’est arrivé il y a quelques années. L’impression de me réveiller d’une longue phase de somnolence, durant laquelle ma vie était en mode pilote automatique me plongeant au final dans un profond burn-out (même s’il avait bien d’autres teneurs). C’était comme-ci cette vie me glissait entre les doigts, telle une glace italienne mangée en front de mer un jour venteux. Je vous promets ce réveil peut être un peu brutal pour le mental ! C’était clairement la panique dans mon système !

J’ai cherché dans un premier temps par différents outils de « développement personnel » (si tentait que nous ayons quelque chose à développer ! cette terminologie ne me plait guère et fait écho selon moi, au capitalisme et à la surenchère de l’être mais ceci est un autre sujet.), que je préfère nommer « connaissance de soi ». Ce processus afin de vérifier si j’étais dans le droit chemin, puis dans le cas contraire à essayer de comprendre mon mode de fonctionnement de sorte à me remettre sur les rails. Pour les citer, j’ai testé entre autres : hypno, magnétiseur/medium, coaching, chamanisme, ennéagramme, MBTI, numérologie, astrologie, lecture d’oracle…. Plus j’avançais dans une compréhension mentale à travers tous ces outils et plus bizarrement j’avais la sensation de m’y perdre. Malaise !

Puis lors d’un des nombreux podcasts que j’ingurgitais à l’époque, j’entends parler du Design Humain. Le terme me plait et l’outil qui y est décrit me séduit. Dans cet audio y sont expliqués les principes de bases et notamment les types qui sont au nombre de 4. Avec les éléments donnés dans ce podcast, je cerne facilement le mien. Rien de nouveau sous le soleil. Je passe à autre chose.

Quelques temps plus tard, j’en échange avec une amie. Elle est quasiment certaine que je me suis trompée de type. J’y retourne, attention Design Humain (DH) me revoilà. Bingo, je me suis plantée ! Une belle preuve que j’étais « à coté de mes pompes » vis-à-vis de moi-même, de ma nature et de mon fonctionnement. Je me lance à partir de ce moment dans une exploration « mentale » de mon DH. Je découvre nombreuses sources, vidéos, podcasts et plus particulièrement une coach en DH du même type que le mien, projecteur. La vulgarisation profonde qu’elle parvient à faire de cet outil somme toute complexe, au travers de ses différents supports me convainc.

 

J’y plonge volontiers et pars pour un long voyage dans le DH auprès d’Hélène Schmitt d’Exploring Happy !

 

Là où bcp d’outils de connaissance de soi, nous livrent leurs vérités toutes calculées sur notre être et son fonctionnement, ou au contraire nous plongent dans une lecture intuitive de notre être, le DH nous donne une architecture de l’être où pas à pas, élément de design par élément de design nous allons décortiquer notre système interne. L’histoire de toute une vie ! Il nous présente chaque être pleinement dans son individualité et unicité, là où la société normo-normée aimerait que tous, nous fonctionnions de la même manière, que tous nous ayons le même niveau d’énergie et de productivité, que tous nous soyons dans la norme.

 

Ce coaching auprès d’Hélène fait tour à tour péter mes croyances, mes conditionnements, vous savez ces : « moi je suis comme ça », « je fonctionne comme-ci », « j’ai besoin de cela pour aller bien ». Au-delà de les dégommer, nos éléments de DH nous explique pourquoi. Pourquoi nous pouvons avoir ces peurs, ces croyances, les vides et les pleins, les talents développés et les talents innés.

Mais surtout, et c’est selon moi ce qui fait la force de l’outil, le DH implique d’aller expérimenter cela en conscience sur le terrain du quotidien afin d’en comprendre les mécaniques, les rouages, les systèmes.

Le DH ne m’apprend pas à mieux me connaître mais à mieux me comprendre, à davantage accepter ma part lumineuse et mes parts plus obscures, à opérer de nombreux déconditionnements. Il nous suggère une progression constante et quotidienne, là où de nombreux outils auraient tendance à nous figer, nous fixer dans un profil type, dans une nouvelle case.

Ce que je vous livre là, n’est que ma propre expérience, mon besoin de profondeur et de compréhension de ce que je suis et de quelle est ma façon « idéale » de fonctionner afin de ne pas replonger. Il demande patience, lâcher-prise et humilité.

 

Jamais un outil ne m’avait encore tenue aussi longtemps en haleine. C’est pourquoi il est aujourd’hui précieux dans ma vie.


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